Wayne Beckford interview à Liège au NJR music tour 2014
« Vous savez, je suis comme un extra-terrestre originaire de la Planète Soul qui voyage dans différents
univers musicaux. La musique est mon carburant et ma source d’inspiration « .
Wayne Beckford sait de quoi il parle, lui qui, depuis dix ans travail dans l’ombre des studios
américains, écrit et produit pour la crème des artistes internationaux. On ne compte plus ses
collaborations prestigieuses, de Akon aux Black Eyed Peas, en passant par Rihanna, Gnarls Barkley,
Outkast, Seal, UB40, sans que cette liste soit exhaustive. Les chansons de Wayne Beckford, tout le
monde les connaît, sans forcément savoir qu’elles sont de lui. Et il aurait pu continuer ainsi
longtemps, lui le fabricant de hits sur mesure, le mercenaire pour stars en quête de tubes, la poule
aux disques d’or calibrés. Si un jour il n’avait décidé d’exposer enfin en pleine lumière un talent
singulier, jusqu’à présent réservé aux autres.
L’histoire commence vraiment au début des années 90, dans la banlieue sud de Londres. Né de
parents jamaïcains émigrés en Angleterre, le petit Wayne se passionne pour la musique, initié par un
cousin, grand amateur des nouvelles tendances de l’époque, drum’n’bass, reggea, dance-hall ou
jungle. Un jour de 1993, le cousin est assassiné au cours d’une rixe.
« J’aurai pu tourner mal, me procurer un flingue pour essayer de le venger, raconte Wayne, mais mon
oncle a décidé de m’envoyer en Suède pour me mettre à l’abri. »
C’est là que le jeune mélomane va parfaire son éducation, lui qui sait lire et écrire la musique, a
étudié aussi bien Mozart que la soul des sixties, appris à jouer de tous les instruments qui lui passent
entre les mains, batterie, basse, guitare ou piano. Et passe le plus clair de son temps à éplucher sa
collection de disques, de Sammy Davis Jr à Stevie Wonder, en passant par Ray Charles, Donny
Hathaway, Jimmy Cliff ou Toots and the Maytals :
« J’étais capable de rester trois mois enfermé dans ma chambre, à tenter de comprendre comment
étaient construites les harmonies, à analyser les structures d’accords, les rythmes, les arrangements
vocaux. Mon entourage pensait que j’étais devenu fou… »
Fou oui, mais de musique. Pas étonnant donc, de le retrouver quelques années plus tard à Atlanta,
engagé par la société de production fondée par Akon, le chanteur de R’n’B multiplatiné. Son job :
écrire des chansons et produire les disques pour les artistes maisons, lui qui est capable de composer
dans tous les styles, de s’adapter à toutes les personnalités.
« On me demandait parfois d’écrire un tube en une demi-heure…Ou bien on m’appelait à quatre
heures du matin pour aider à terminer un enregistrement ou diriger une séance de voix. Je gagnais
bien ma vie, mais c’était une existence trépidante et stressante. »
Jusqu’au jour où, entre deux sessions d’enregistrement, Wayne décide de faire un break.
D’abandonner un temps le métier de producteur sur mesure pour passer de l’autre côté du micro, de
l’autre côté du rideau. Histoire de montrer enfin de quoi il est vraiment capable…
Quand on voit Wayne Beckford sur scène, impossible de ne pas songer à de légendaires figures de la
www.waynebeckford.com
soul music : James Brown pour le rythme, Otis Redding pour l’énergie, Marvin Gaye pour la
sensualité. Sauf que Wayne Beckford est lui-même. Un évadé de la « Planet Soul » (un des titres de
son premier album), crooner voluptueux et showman trépidant, mais qui a su ingurgiter et
transcender tous les genres pour se forger sa propre identité musicale, à la fois mélodique et
énergique, généreuse et explosive. De la dynamite à l’état pur.
«La music dance et la pop d’aujourd’hui prennent leur inspiration de la musique disco, un genre
musical créé par mon vieil ami Manu Dibango qui est maintenant âgé de 80 ans. Nous avons re-
travaillé sa chanson classique Soul Makossa qui a été précurseur du mouvement disco dans les
années 70. Le Disco s’est inspiré du R’n’B, qui a pris son inspiration dans la musique Soul. Il est
important musicalement parlant, de voyager dans le temps. Temps de déplacement avec la musique
est importante pour faire sauter les frontières et apporter de nouveaux styles et nouvelles sensations
à la musique, pour divertir le monde « .
Aujourd’hui signé sur le label RedOne Records/2101 Records, Wayne Beckford a pris conscience qu’il
devra désormais écrire un nouveau chapitre de son carnet de voyage musical et que cela implique de
voyager dans une nouvelle dimension artistique afin de démontrer une fois encore, son talent
multiforme.
Il est fier de présenter le premier single intitulé « Too Many Girls »! Le single est un extrait de son
prochain album, le deuxième album solo, après son premier album, déjà classique « Alpha Omega ».
« Too Many Girls » symbolise le rêve et la liberté que la plupart des gens souhaitent avoir. La liberté de
choix d’un partenaire que vous désirez, la liberté de consommer ce que vous voulez, la liberté de
travailler avec ce qui vous inspire. Avec la possibilité de changer nos choix à tout moment. Toutes ces
libertés sont limitées par les règles et les conventions dictées par la tradition, les règles de la société,
la religion et les règles de gouvernances communes que chaque être humain doit respecter pour
trouver l’harmonie. La chanson est comme un reflet déformé de mes propres questionnements, qui
m’a fait réaliser qu’à force de désirer plusieurs filles à la fois, vous pouvez perdre la plus précieuse des
filles et peut-être même toutes les filles en même temps. Trouver l’équilibre parfait dans le choix est
un dilemme. «
Ses plans pour l’avenir sont clairs: «Je veux continuer mon voyage musical et j’espère que ma petite
contribution sera un jour reconnue et que je ferai un jour partie de la grande famille de la musique
mondiale. »
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