Le réalisateur Adrien François au FIFPL 2014
Adrien François par lui-même…
« Je voudrais échapper aux tiroirs, au fond je ne suis ni comédien ni réalisateur, ni artiste. Je n’appartiens à aucune école, je n’ai aucune importance historique et mon but n’est pas de figurer dans l’histoire du cinéma. Je n’ai rien inventé puisque je dois tout à tout le monde. J’interprète mes réalisations avec ma vision sur les sujets traités et chacun est libre de les comprendre comme il veut. J’essaye seulement de fixer mes propres rêves avec l’espoir que les autres y accrochent les leurs. «
Son parcours,
Adrien François, le coup de jeune du cinéma belge…
Adrien François n’arrête pas de tourner. Le jeune réalisateur belge d’à peine 22 ans (il est né à Malmédy en 1991) y va au culot… et n’en manque pas. Depuis quelques années déjà, Adrien monte les projets à la vitesse d’un SMS, décroche les indispensables financements et s’entoure d’une vraie famille de professionnels du cinéma.
Autodidacte, cet amoureux inconditionnel du cinéma est passé par une formation artistique (la photographie) à l’Institut Saint-Luc de Liège, puis par le théâtre et débute en 2008 par de nombreuses apparitions dans des courts-métrages.
Adrien François nest pas un doux rêveur. C’est plutôt un artiste pragmatique et hyperactif. Proactif aussi, il n’attend pas que les professionnels viennent le solliciter. C’est lui qui va les titiller, tout simplement en leur parlant de sa passion pour le cinéma. Ambitieux mais modeste, il avance à son rythme. Son audace séduit et fédère. Petit à petit, une équipe soudée se construit autour du jeune Liégeois. Une famille fidèle et des parrains ‘de cinéma’ qui croient en son talent précoce et en son enthousiasme contagieux.
En novembre 2009, il met en chantier « Tremens », un court-métrage dont il est l’auteur et le réalisateur. A l’affiche de cette ‘comédie thriller’, un casting étonnant : Julien Courbey (Les Anges gardiens, Chouchou, etc.), Jonas Bloquet (Élève libre ), l’animateur sportif Stéphane Pauwels ainsi qu’Issam Akel (La vie c’est comme un arbre).
Insatiable, voire même boulimique, Adrien François réalise alors « Huit de Trèfle », avec Monir Ait Hamou (Les Barons), Jean-Luc Couchard (Taxi 4, Rien à déclarer, Dikkenek, Mon pire Cauchemar, etc.) et le rappeur et humoriste James Deano (Les Blancs ne savent pas danser).
Vient ensuite « Le Couloir », une comédie qui sera notamment projetée au Kinépolis de Liège et au Cinépointcom de Charleroi et diffusée sur la RTBF. Au casting, on retrouve l’animateur David Antoine, Thomas Ancora (Nuits blanches), Éric Godon (Rien à déclarer, Julie Lescaut, Braquo, etc.), Thibaud Paligot, Caroline Goergen (A Tort ou à Raison), Zeki Sever (Memories), ou encore Stéphanie Van Vyve (Septième Ciel Belgique, La Chance de ma Vie, etc.).
En 2012, Adrien François réalise une série de capsules humoristiques, où Jean-Pierre Castaldi (Astérix et Obélix contre César, Astérix aux Jeux olympiques, La Boum, etc.) endosse le rôle de Dominique Strauss-Kahn. Dans la foulée, il met sur pied « Hors contrôle », avec notamment Isabelle De Hertogh (Hasta la vista, Les Enfants de Timpelbach), Joss Mendosah ou encore Shark Carrera.
Actuellement, Adrien et son équipe collaborent sur deux courts-métrages comédies ; « Promotion canapé » (En montage) et « Sacré Charlemagne », et viennent d’ailleurs de mettre sur pied l’asbl Cinélabel Films, qui comprend 8 personnes bénévoles dans l’objectif de contribuer aux projets du jeune réalisateur liégeois, mais aussi avec la ferme intention de contribuer au développement culturel francophone. L’objectif est de soutenir les jeunes dans leurs initiatives et démarches audiovisuelles, de tendre la main à celles et ceux qui débutent dans le milieu avec des projets ambitieux et constructifs.